French Stream, Wiflix, Wawacity, ces sites de streaming illégaux dans le viseur des autorités françaises

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  • Publication publiée :23 septembre 2023
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Le paysage du divertissement en ligne a radicalement évolué au fil des années, avec l’avènement des plateformes de streaming légales offrant une multitude d’options pour les amateurs de films et de séries. Parmi elles, ont peut citer Netflix, Disney+ ou bien Amazon Prime Vidéo.

French stream

Cependant, aux côtés de ces plateformes légales, un marché parallèle de sites de streaming illégaux a prospéré, offrant un accès gratuit à un vaste éventail de contenus. Parmi ces sites, French Stream, Wiflix, Wawacity et Zone Téléchargement pour ne citer qu’eux ont attiré l’attention des autorités françaises qui s’efforcent de lutter contre cette forme de piratage numérique.

French Stream, l’un des sites les plus populaires dans la sphère du streaming illégal, propose une variété de films, de séries et de contenus en streaming sans autorisation. Son attrait réside dans la disponibilité immédiate de contenus récents, parfois encore en salle de cinéma. Cependant, les pratiques de French Stream contreviennent aux lois sur les droits d’auteur et portent préjudice à l’industrie cinématographique et télévisuelle.

La lutte des autorités françaises : Actions légales et fermetures

Les autorités françaises sont fermement engagées dans la lutte contre le piratage numérique et le streaming illégal. Les sites tels que French Stream, Wiflix, Wawacity et Zone Téléchargement ont été identifiés comme des cibles majeures dans cette lutte. Les efforts pour éradiquer ces plateformes illégales reposent sur plusieurs fronts.

Les détenteurs de droits d’auteur et les industries créatives ont intenté des actions en justice pour faire fermer ces sites de streaming illégaux. Les tribunaux ont ordonné la fermeture de certains d’entre eux et ont imposé des sanctions financières. Cependant, il est parfois difficile de maintenir ces fermetures de manière permanente, car les opérateurs de ces sites peuvent renaître sous de nouveaux noms de domaine ou dans des juridictions différentes.

Bloquage des accès et sensibilisation du public

Une autre stratégie employée par les autorités françaises est le blocage des accès à ces sites depuis les fournisseurs d’accès à Internet. Bien que cette approche puisse entraver l’accès pour certains utilisateurs, elle peut également être contournée à l’aide de services VPN (réseau virtuel privé) ou de proxys.

Outre les actions juridiques et techniques, les autorités françaises mettent en œuvre des campagnes de sensibilisation pour informer le public sur les dangers du streaming illégal. Ils soulignent les conséquences juridiques pour les utilisateurs et les préjudices causés aux créateurs et à l’industrie du divertissement.

La montée en puissance de sites de streaming illégaux comme French Stream, Wiflix, Wawacity et bien d’autres a attiré l’attention des autorités françaises qui mènent une lutte acharnée contre cette forme de piratage numérique. À travers des actions légales, des fermetures de sites et des campagnes de sensibilisation, les autorités visent à protéger les droits d’auteur, à préserver l’industrie du divertissement et à encourager les utilisateurs à opter pour des plateformes légales et respectueuses des droits.

Google conscient du problème

L’effort soutenu et en accélération contre les plateformes de partage illégal demeure manifeste. Cela se reflète clairement dans les informations fournies par la section des Rapports de Transparence de Google, où sont divulguées les adresses URL des sites qui mettent à disposition du contenu contrefait et qui sont retirés de la toile suite aux demandes des titulaires de droits.

Depuis le lancement de ce service, une somme totale de sept milliards de liens a été supprimée. Étonnamment, un milliard de ces liens a été retiré de l’index en à peine neuf mois, illustrant de manière frappante l’intensification récente des signalements émis par les détenteurs de droits. Cette évolution a été mise en évidence par Phonandroid.

Une société se distingue par son activité prédominante dans ce secteur : MingGeek Premium. Cette entreprise gère une variété de sites web offrant des contenus en ligne, incluant des sites classés X tels que Pornhub. À elle seule, la société serait responsable de plus d’un quart des requêtes de désindexation.

Ces requêtes peuvent parfois être abondantes en l’espace d’un laps de temps très court : Google enregistre jusqu’à plus de deux millions de requêtes par jour. Certaines d’entre elles sont également infondées et ciblent des services innocents, comme Torrent Freak, un site d’actualités sur le streaming légal et illégal. Ce dernier a récemment été soumis à un retrait de l’index de manière “sauvage”, simplement parce qu’il avait mentionné des noms de sites qui offrent du contenu piraté.

Torrent Freak souligne avec pertinence : « Toutes les demandes de retrait ne proviennent pas des personnes ou des entreprises mentionnées. » En effet, de nombreux individus peu scrupuleux envoient des notifications au nom de titulaires de droits légitimes, créant ainsi de la confusion. Il semblerait que certains propriétaires de sites illégaux se dénoncent mutuellement dans le but de réduire la concurrence.

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